À propos du réseau au Nunavik
Le réseau des aires protégées atteint actuellement 20,59 % de la superficie du Nunavik, soit un peu plus de 100 000 km2. Il comprend 8 nouvelles réserves de territoires aux fins d’aires protégées désignées en 2020 ainsi que 8 réserves de biodiversité projetées, 1 réserve aquatique projetée et 3 réserves de territoires aux fins d’aires protégées désignées entre 2009 et 2018. Les limites de deux de ces dernières ont par ailleurs été modifiées en 2020.
Le réseau global comprend aussi 4 parcs nationaux et 5 réserves de parcs nationaux, lesquels ne font toutefois pas partie de la présente démarche de consultations publiques. L’ensemble de ces territoires est inscrit au Registre des aires protégées au Québec.
Pour en savoir plus sur l’historique de la création de ce réseau, cliquez ici.
Qu'est-ce qu'une aire protégée?
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une aire protégée est « un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés ».
Inspiré par cette définition, le gouvernement du Québec, quant à lui, définit le réseau des aires protégées au Québec comme un moyen « [d’]assurer la protection de territoires représentatifs d’écosystèmes particuliers qui, à l’échelle du réseau, couvriront tous les types d’écosystèmes du Québec ».
Au Nunavik plus précisément, les droits négociés dans le cadre de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ) et de la Convention du Nord-Est québécois (CNEQ) ont préséance sur toute loi ou tout règlement en lien avec les aires protégées au Nunavik. Les Inuit, les Cris et les Naskapis conservent leurs droits de chasse, de pêche et de piégeage dans les aires protégées. La dimension culturelle est d’ailleurs incontournable dans la démarche de création des aires protégées au Nunavik. Elle a été intégrée au même titre que les dimensions de conservation et de développement.
Cette dimension est reconnue à la loi sur la conservation du patrimoine naturel à même ses objectifs, considérant le lien étroit qui existe entre les communautés et les nations autochtones du Québec et le patrimoine naturel, ainsi que son importance pour leur culture.
« La rivière Arnaud [Kuuvik] est notre ligne de vie depuis très longtemps. Nos ancêtres avaient tous besoin de cette rivière pour survivre, et nous aussi. Nous devons protéger ces secteurs du développement et de la pollution. »
Cartes et répertoire
Les aires protégées du Nunavik
Le réseau global comprend aussi 4 parcs nationaux et 5 réserves de parcs nationaux, lesquels ne font toutefois pas partie du répertoire et de la présente démarche de consultations publiques.