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Ensemble,

protégeons le patrimoine naturel et culturel du Nunavik.

Réserve de territoire aux fins d’aire protégée de la Rivière-Innuksuac © Mélanie Veilleux-Nolin, MELCCFP

Le territoire
porte la vie.

Il apporte la sécurité alimentaire; c’est sur lui que repose l’économie traditionnelle des nations qu’il soutient; il porte leurs identités; il abrite leurs connaissances. Les aires protégées jouent un rôle important dans la conservation du patrimoine naturel et culturel du Nunavik. En 2020, de nouveaux territoires ont été inscrits au Registre des aires protégées au Québec. Une vaste démarche d’information et de consultations publiques est maintenant en cours. Les Inuit, Naskapis et Cris de Whapmagoostui sont appelés à s’exprimer sur le processus qui a mené à la création des nouvelles aires protégées ainsi que sur la pertinence et la représentativité du réseau tel que proposé, et présenté sur ce site web.

Consulter le processus

La nature est clé du Nord.

Réserve de territoire aux fins d’aire protégée de la Rivière-Arnaud © Marianne Ricard, KRG

Le réseau des aires protégées du Nunavik

Le Nunavik s’est engagé à atteindre la cible de protection de 20 % du territoire. Tous statuts confondus, 29 aires protégées composent actuellement le réseau des aires protégées du Nunavik. Cela représente un peu plus de 100 000 km² de milieux terrestres et d’eau douce protégés, exempts de toute activité d’exploitation des ressources naturelles (minière, forestière et hydroélectrique). Les droits (notamment de chasse, pêche et piégeage) des bénéficiaires de la Convention de la Baie James et du Nord québécois (CBJNQ) et de la Convention du Nord-Est québécois (CNEQ) y sont maintenus et protégés.

Réserve de territoire aux fins d’aire protégée de la Rivière-Marralik © Benoit Tremblay, MELCCFP

Qu’est-ce qu’une
aire protégée?

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une aire protégée est « un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés ». Au Nunavik, la dimension culturelle est d’ailleurs incontournable dans la démarche de création des aires protégées. Elle a été intégrée au même titre que les dimensions de conservation et de développement.

Découvrir le réseau du Nunavik

La
consultation

En décembre 2020, de nouveaux territoires du Nunavik ont été ajoutés au Registre des aires protégées du Québec, afin d’atteindre l’objectif de protéger 20 % du Nunavik. Avant d’accorder à ces territoires un statut de protection permanent, un vaste processus de partage d’information et de consultation a été initié en 2022. Ce processus s’appuie sur les consultations communautaires tenues en 2011-2012 sur le même sujet. Dirigé par l’Administration régionale Kativik (ARK) en étroite collaboration avec le Comité conseil au Groupe de travail sur les aires protégées au Nunavik (GTAP), ce processus de consultation vise à promouvoir l’accès de la population du Nunavik à l’information pertinente sur les aires protégées. Il permet également d’évaluer la pertinence du réseau actuel d’aires protégées du Nunavik par rapport aux besoins, aux priorités, aux préoccupations et aux aspirations des communautés pour le territoire, et de mettre à jour la vision qui émerge de ce processus.

En savoir plus sur le processus

Akulivik © David Beland, MU Conseils